La musique pour cordes, percussions et célesta est une pièce en quatre mouvements composée en 1937 par Bartòk. Elle doit une partie de sa popularité à l'utilisation par Stanley Kubrick du troisième mouvement dans le long-métrage Shining. Plusieurs analyses, à laquelle s'ajoute celle-ci, nous montre bon nombre de liens avec le nombre d'Or. Nous observerons en particulier le premier mouvement, dont voici le début :
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Cette introduction, jouée uniquement avec les cordes, est construite en imitation exacte autour du motif suivant, énoncé à l'alto :
On remarque que conformément aux habitudes de Bartòk, nous avons un
thème construit en arche. Il est cependant d'une complexité
mélodique qui l'éloigne des thèmes que l'on retrouve habituellement
dans le folklore imaginaire de Bartòk [1].
En observant la façon dont ce motif est développé, on peut identifier
différentes parties dans ce mouvement. En considérant les rapports
entre les nombres de mesures de ces parties, nous mettrons en évidence
plusieurs liens avec le nombre d'or.
Une grande partie de l'analyse qui va suivre se recoupe avec les
travaux de [2] et de [3].