... cyclique1
A moins de recopier l'intégralité de la partition dans ce document, il sera impossible de faire une analyse exhaustive tant il y a de choses à dire et tant cette sonate est soignée jusque dans le moindre détail. C'est donc la mort dans l'âme que l'auteur de ce document, dans un souci de synthèse, dut se résoudre à passer sous silence bon nombre d'informations pourtant essentielles. Ce sacrilège peut-être sera-t-il payé un jour, peut-être le compositeur se trouvera-t-il trahi au point de demander des comptes au jour du jugement dernier. Je ne pourrai alors m'avancer vers lui qu'avec le regard fuyant vers le bas, rongé par la contrition, et ne pouvant justifier une telle opprobre que par le fait d'avoir voulu éviter au lecteur tout découragement.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
... partition2
Je confirme, pour avoir essayé de le faire qu'il est très difficile de faire sonner le premier mouvement si on le joue trop lentement, c'est probablement le problème qu'avait rencontré Ysaÿe
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
... fin3
J'assume au passage le fait que mon analyse de cet extrait est tout à fait opposée à cette de Tournemire [4], qui lui s'extasie devant chaque écart (soi-disant) fait par Franck par rapport à son fil conducteur : "Mais, voyez comme le maître s'affranchit d'un élément pourtant indispensable à la structure générale de l'oeuvre : [...], admirez cette pensée libre : sorte de trève à l'obsession de l'intervalle générateur." Étant données les difficultés que j'ai eu à me procurer son ouvrage, édité seulement en 1930, lire cela m'a cruellement déçu...
Je tiens à soutenir mon argument jusqu'à ce qu'une interprétation, meilleure que la mienne cela va de soi, me soit démontrée. Si cette attitude m'est reprochée, je prie le lecteur de la mette sur le compte de mon jeune âge.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.